Ma voix Emoi!

 
 
Le hara centre de l’homme
 

arlfried Graf Dürckheim

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Karl Friedrich Alfred Heinrich Ferdinand Maria Graf Eckbrecht von Dürckheim-Montmartin (24 octobre 1896 à Munich - 28 décembre 1988 à Todtmoos en Forêt-Noire) est un diplomate, un psychothérapeute et un philosophe allemand initié à l'école du Zen Rinzai où il pratiqua notamment le Ky?d? avec le maître Kenran Umeji.
À partir de 1931, Dürckheim est professeur de psychologie, à Breslau puis à Kiel. Il doit quitter l'enseignement quand il est découvert que sa grand-mère était juive.
En 1935, il travaille pour le Ministère des affaires étrangères. Il effectue des recherches sur les fondements de l’éducation japonaise et le bouddhisme zen.
En 1937, il est chargé de mission culturelle au Japon pour étudier les bases spirituelles de l'éducation japonaise..
 
 
       Se centrer dans le Hara

Se centrer dans le Hara

Concentrez l'énergie dans le Hara, ce point deux doigts au-dessous du nombril. C'est le centre d'où l'on entre dans la vie et c'est le centre d'où l'on meurt et sort de la vie. Ainsi c'est le centre de contact entre le corps et l'âme. Si vous sentez une hésitation vers la gauche ou vers la droite et vous ne savez pas où est votre centre, cela montre simplement que vous n'êtes plus en contact avec votre Hara, aussi vous devez recréer ce contact.
Quand: Le soir, lorsque vous allez vous coucher et le matin au réveil.
 
Durée: 5 à 10 minutes.
 
Première Étape: Localisez le Hara.
Allongez-vous sur le lit et mettez vos deux mains deux doigts au-dessous du nombril et appuyez légèrement.
 
Deuxième Étape: Prenez une profonde inspiration !
Commencez à respirer, une respiration profonde. Vous sentirez ce centre monter et descendre avec la respiration. Sentez votre énergie tout entière là, comme si vous rapetissiez, rapetissiez et rapetissiez et vous existez simplement là en tant que tout petit centre, une énergie très concentrée.
Troisième Étape: Centrez-vous tandis que vous dormez !
Endormez-vous en le faisant, cela sera utile. Alors toute la nuit cette centration persiste. Encore et encore l'inconscient vient et se centre là. Ainsi toute la nuit sans vous en rendre compte, vous viendrez, de façons différentes, en contact profond avec le centre.
 
Quatrième Étape: Reconnectez avec le Hara.
Le matin, au moment où vous sentez que le sommeil a disparu, n'ouvrez pas vos yeux de suite. Mettez de nouveau vos mains là, poussez légèrement, commencez à respirer, sentez de nouveau le Hara. Faites ceci pendant 5-10 minutes puis levez-vous.
Faites cela chaque nuit, chaque matin. En trois mois vous commencerez à vous sentir centré.
Il est très essentiel d'avoir un centre, autrement l'on se sent fragmenté, alors l'on n'est pas entier. L'on est simplement comme un puzzle - tout en morceaux et non une gestalt, non une totalité
. C'est une mauvaise forme, parce que sans un centre, un homme peut se traîner mais il ne peut pas aimer. Sans centre vous pouvez continuer à faire les choses courantes de votre vie, mais vous ne pouvez jamais être créateur. Vous vivrez au minimum. Le maximum ne vous sera pas possible. Uniquement en se centrant, l'on vit fait au maximum, au zénith, sur la crête, à l'apogée et c'est la seule façon de vivre, une vie vraie.
Par exemple, l'on pensera moins, parce que l'énergie ne se déplacera pas vers la tête, elle ira au Hara. Plus que vous pensez au Hara, plus vous vous concentrez là, plus vous constaterez qu'une discipline émerge en vous. Cela vient naturellement et ne doit pas être forcé.
Plus vous êtes conscient du Hara, moins vous serez effrayé de la vie et de la mort - parce que c'est le centre de la vie et de la mort
Une fois que vous entrez en résonance avec le Hara, vous pouvez vivre courageusement.
 Le courage vient de lui : moins de pensées, plus de silence, moins de moments non contrôlés, une discipline naturelle, courage et enracinement, un fondement.
La pensée se tait quand vous vous concentrez dans le ventre. L’émotion elle-même, si elle n’est pas trop forte, fait silence assez vite. Vous découvrez cette force à laquelle vous aspirez tous et que vous recherchez n’importe où, partout où vous pouvez vous raccrocher à quelque chose. L’un se regarde dans la glace et se trouve encore « pas mal... », un autre tire sa force du nombre de chevaux de sa voiture, de l’importance de son compte en banque, de l’accumulation de ses décorations, de ses succès auprès du sexe opposé, de ses titres universitaires, un autre encore de ses responsabilités de directeur, alors que la force sur laquelle vous pouvez vraiment compter, vous la trouvez en vous, dans ce ventre si décrié par notre spiritualité mal comprise et qui pourtant se trouve si manifestement représentée dans les peintures et sculptures chrétiennes anciennes.
 
 
  Arnaud Desjardin
Ce hara ou kikai tanden est une part de nous essentielle, gravement méconnue des Occidentaux modernes. Il semble aujourd’hui que ce qui a de l’importance, c’est le cerveau nous permettant de passer ces examens qu’on demande maintenant pour un oui ou pour un non, même pour être purement un « manuel », quitte à savoir toutes sortes de choses bien inutiles. Ce cerveau que vous n’exercez que trop en lisant les journaux, les revues, les magazines, en participant à des conversations, à des discussions, laissez-le un peu de côté. Même ce coeur sur lequel vous pouvez si peu compter, pour l’instant laissez-le un moment de côté. Et acceptez de donner une grande valeur à ce hara. C’est certainement un choc culturel d’accepter que les entrailles et tout ce qui est « au-dessous de la ceinture » acquièrent pour nous une grande noblesse. Il faut bien dire que, dans une population suralimentée, le ventre prend des proportions volumineuses qui n’ont rien à voir avec le hara! Dépassez ces réticences culturelles et ouvrez-vous à une idée qui a été la nôtre aussi en Occident : « Avoir du coeur au ventre ».
 
Dans les dernières éditions du livre « Hara » se trouve un certain nombre de photographies de sculptures et de peintures, y compris occidentales, qui donnent manifestement la prééminence au ventre. Certaines sculptures romanes et gothiques, y compris des représentations du Christ lui-même, paraissent centrées sur l’abdomen. En histoire de l’art on utilise même couramment l’expression « ventre gothique ».
 
Même sans avoir médité pendant des années dans un monastère zen, mais avec un peu d’exercice, vous pouvez, vous aussi, développer cette force. Il est seulement nécessaire de pratiquer ces exercices avec prudence, justement parce qu’ils sont efficaces.
Ce qui s’accomplit dans ce centre de gravité du ventre, que nous connaissons si peu en Europe, est tout à fait curieux et inattendu. Par exemple on peut acquérir une tonicité de la paroi abdominale sans avoir pratiqué beaucoup la musculation des « abdos ».
D’autre part, il y a moyen, même pour un débutant, de ressentir une accumulation d’énergie. Vous pouvez assez vite sentir cette force en vous. Il suffit de respirer normalement et, à l’expiration, de tourner toute l’attention vers le bas-ventre en vous représentant qu’une énergie qui a pénétré en vous à l’inspiration, se répand maintenant dans l’organisme et se concentre dans le ventre. Ce n’est pas l’énergie la plus raffinée avec laquelle nous puissions fonctionner et il y a des énergies plus subtiles, mais cette pratique est quand même la base de l’édifice.
Il existe donc un point à trouver en vous, qui se situe à peu près à mi-chemin entre le haut du pubis et le nombril. Si vous trouvez ce centre (c’est assez aisé, il n’y a pas à tâtonner pendant des jours et des jours), en expirant vous concentrez l’énergie dans le ventre, c’est la première étape; au bout de quelque temps, lorsque vous y arrivez facilement, vous poussez un peu à l’expiration. Et ce centre de gravité avec lequel vous serez familiarisés, dont vous aurez aisément la sensation, deviendra votre meilleur ami, un point d’appui qui ne vous trahira pas.
; il n’y a pas non plus ces émotions infantiles par lesquelles vous vous laissez si vite emporter. Vous y trouverez au contraire une puissance stable qui vous dépasse tout en étant vôtre et qui se révèle facilement canalisable pour ne pas cristalliser l’ego sur lui-même. Elle ne vous conduira pas dans l’impasse d’une force de caractère et d’une résistance aux chocs qui soient en même temps une prison. L’avenir reste disponible.
 
Le CHI : de quoi s’agit-il?
D’après la tradition chinoise, nous avons tous notre propre CHI.
Cette énergie vitale est présente dans tous les êtres vivants, dans les animaux comme les plantes. Elle est bien connue en acupuncture et représente l'assise même de plusieurs arts orientaux dont la calligraphie, les arts floraux ou les arts martiaux. Cela nous apparaît encore bien obscur à ce stade
Pour mieux appréhender cette énergie il faut déclencher le travail interne du Chi.et pour ce faire, on peut s’appuyer sur le hara
Faire travailler son centre ou hara c’est en prendre conscience et se rendre compte de son existence est un grand pas pour chacun de nous
"Prend son centre !", "Rentre dans son centre !", " Avance ton centre !"…
Ce positionnement du centre intervient aussi dans la pratique du hatha-yoga pour pouvoir réaliser certaines postures, qui ne pourraient être abordée sans celui-ci.
Arts martiaux
En réalité, ce "centre", désigné en Japonais par le Hara, ne se satisfait pas d'être un point physique d'équilibre, correspondant au centre de gravité, localisé à quelques centimètres sous le nombril.
Il revêt une importance qui dépasse largement celle de la pratique sportive puisqu’il détermine un fondement important de l'être.
Comprendre le véritable sens du Hara permet de progresser dans la pratique des arts martiaux ou du yoga puisque grâce à lui, nous prenons conscience que l'apprentissage ne se limite pas à l'acquisition d'une somme de techniques.
A première vue tout dans l'univers subit la loi de la pesanteur, chaque objet a un centre de gravité. Pourtant, tout ce qui vit s'oppose à cette loi : du moindre brin d'herbe jusqu’à l'arbre qui tend vers le ciel; tant l'animal que l'homme qui, eux aussi, se redressent et bougent. Il faut savoir que le Hara se trouve au même endroit que notre centre de gravité!
Aussi, travailler le Hara nous fait découvrir une autre relation, d’abord avec l’effort musculaire , on peut réaliser des choses surprenantes avec la pesanteur, on s'amuse avec elle, on se joue d'elle parfois, pour atteindre un équilibre remarquable qui change notre relation avec notre environnement!
Le hara est un peu "la poignée" du Tantien qui est une zone du corps, située dans le ventre, où se concentre naturellement notre énergie.
Les rares écoles qui en parlent (dans des disciplines telles que le yoga, la méditation, le Zen, le Gong Fu, la médecine chinoise et l'acupuncture, notamment), le traduisent par un concept, une théorie ou un élément de tradition.
C’est bien plus que cela car, par le biais d'un travail musculaire précis, vous apprenez à le sentir physiquement et à l'utiliser concrètement
Postulat :
Pour bien appréhender la notion de Hara, il faut considérer l’homme comme un être bipolaire, dans lequel coexistent le Moi et le Hara, le ciel et la terre.

LE MOI

Dans le Moi, "symbole de notre conscience naturelle", sont rassemblés l’entendement, la volonté et les sentiments, respectivement représentés par la tête, la poitrine et le cœur.
• L'entendement, c'est la raison, le siège de notre rationalité.
• Les sentiments, à l'inverse, relèvent de l'impulsion, de l'instinct.
• La volonté se situe entre les deux. On pourrait la considérer comme un "sentiment raisonné".

LE HARA

Certains affirment que le Moi est comme un arbre dont la cime ne peut se développer sans les racines, c’est à dire sans le Hara,
Plus exactement, un développement du Moi sans "posséder" le Hara entraîne un déséquilibre de l’être. "Posséder" le Hara signifie, en prendre conscience et le maîtriser. Or la Voie de l’homme réside précisément dans la recherche de son équilibre, "le développement de son être profond". L’équilibre doit ici être pris dans le sens équilibre physique, psychique mais également spirituel.
Le Hara représente les racines de l’homme. Il est le rappel constant de ses origines, il rassemble toutes les énergies et tous les éléments. C'est le fond de l'être, inébranlable, indestructible, qui le lie irrémédiablement à la nature dont il est issu. C'est par lui que l'homme développe sa richesse intérieure. Il est la base de "l'attitude juste".
A partir des liens qui unissent le Moi et le Hara dans un ensemble que l'on pourrait appeler "l'être complet", nous voyons bien à quel point l'acquisition du Hara, et donc le travail du centre, est une donnée essentielle.
Le Hara nous assure un équilibre physique nécessaire, on parle alors de stabilité au sol, d'enracinement, ce qui constitue la partie visible de l'acquisition du Hara.
Il nous assure également une stabilité psychique qui est la capacité à se maîtriser en toute circonstance, à garder le contrôle de soi quelles que soient les influences extérieures. Il nous permet d'accéder à l'énergie pure, tirée de la nature, à des forces nouvelles grâce auxquelles nous pourrons atteindre un niveau plus élevé de spiritualité.

LA PRATIQUE REGULIERE

C'est la régularité de l'exercice qui nous permet de suivre la Voie.
"Placez une carpe dans un étang, au milieu duquel il y a une pierre ; placez une autre carpe dans un second étang, dépourvu de pierre. Dans le premier étang, la carpe nagera autour de la pierre, et cela lui procurera un exercice constant, sans pour autant éprouver de la résistance. Vous verrez qu'elle grossira plus vite que la carpe de l'autre étang : cela vient de la répétition sans fin du même exercice."
L'exercice régulier nous permet d'acquérir une somme de techniques. C'est après l'acquisition de toutes les techniques d'une discipline que "l'élève pourra relâcher l'emprise de son Moi qui constitue un obstacle sur la Voie aussi bien par l'ambition et le désir de briller que par la crainte d'échouer qui le caractérise". C'est donc après l'acquisition de toutes les techniques que le vrai travail commence, celui de la maîtrise du Hara, celui de l'enrichissement intérieur.

 

TROUVER LE HARA

Le hara se situe au centre du ventre, entre nombril et pubis, à la hauteur de la charnière sacro-lombaire. Sa présence peut être ressentie de façon très concrète, réelle, tangible, comme si, à cet endroit, se trouvait une boule de pétanque. Il devrait servir de point d'appui à toutes les postures de yoga.
. Le hara cesse alors d'être un concept pour devenir une présence physique tangible.Lle hara sert de point d'appui pour permettre à la colonne vertébrale de se redresser naturellement
Pouvoir littéralement prendre en main le hara demande à la musculature du ventre, du plancher pelvien et des fesses à la fois tonus et souplesse : un ventre tombant vers l'extérieur, des fesses et un plancher pelvien relâchés laissent s'échapper, se volatiliser toute la force vitale. Le hara se dissout, le dos, n'étant plus soutenu, se creuse, les vertèbres s'écrasent ce qui entraîne des problèmes au niveau des lombaires, des sacro-iliaques etc. À l'opposé, un abdomen en béton permet d'accumuler une grande force, mais en bloque en même temps l'usage.

LE HARA ET LE SOUFFLE

C'est sur le hara que s'appuie le souffle pour monter comme une colonne d'air sous pression, venir ouvrir les clavicules, se frayer un passage à travers les muscles et les os des bras pour les étirer lorsque les bras sont levés. L'usage volontaire de la force musculaire pour tirer, pousser, n'est plus nécessaire et devient même une entrave : plus on peut s'en défaire, plus le souffle peut prendre sa place : l'ouverture qui s'ensuit se fait alors toute seule.
C'est aussi grâce à l'appui sur le hara que le souffle descendra dans les jambes à condition qu'elles ne soient pas crispées — jusqu'à traverser la plante des pieds et nous enraciner au sol.
Respirer dans le hara, ce n'est pas respirer dans tout le ventre, mais seulement sous le nombril. Le haut du ventre, la région de l'estomac doivent être maintenus vers l'intérieur : cette zone est destinée à s'effacer au fur et à mesure que l'on progresse sur la voie. Au contraire, la zone située sous le nombril représente ce qu’on appelle « Être essentiel » : plus l'ego diminue, plus l'Être essentiel prend sa place véritable et réciproquement...
 
 

 

Le concept vocal

 
REMPLACER LA TETE PAR LE VENTRE
Nous les Occidentaux avons la tendance à vivre dans notre tête, tandis que les Orientaux placent leur centre énergétique et géométrique dans le ventre, le TAN TIEN, la fournaise qui alimente tout le corps. Le Tan Tien est le centre de l'énergie vitale, le Chi. Le TAN TIEN est également le centre de gravité du corps, là ou sont subis les effets de la loi de l'attraction universelle.
L’expérience vocale place la tête dans le ventre. Pour les Occidentaux, il s'agit de déconditionner notre corps de ces tensions qui nous détournent de ce qui est vivant en nous. Prisonniers de notre propre construction, nous devons retrouver la façon de bouger par une autre voie. Pour y arriver, on fait retrouver à notre corps certains mouvements qui font appel à sa mémoire. Le grand atout de cette technique, c'est qu'elle n'est pas échafaudée sur des constructions verbales. Chacun en fait l'expérience directe.
Ce n'est pas de la danse, il n'y a pas de miroir l’expérience vocale permet d'aller voir au dedans de nous, avec son corps, pas avec sa tête, contrairement à notre éducation dans la civilisation occidentale.

APPLICATION AUX POSTURES DE YOGA : SOUFFLE ET RESPIRATION

En yoga le souffle et la respiration sont distincts : le souffle est la force qui sous-tend la respiration et qui la porte, comme elle porte les battements du cœur et toutes les activités physiologiques.
Mais à la différence des autres activités physiologiques, la respiration nous offre une prise, un contact avec cette force sous-jacente. Au départ, j'utilise donc la respiration pour guider cette force dans les bras, les jambes, les clavicules etc. ensuite, lorsque je peux laisser tomber tout effort respiratoire, c'est le souffle qui va ouvrir les différentes zones du corps et y porter la respiration.
L'origine de cette force est dans le hara : c'est là que le souffle prend sa source. L'expiration permet de s'en rendre compte. On sent le mouvement des côtes, du diaphragme, du ventre. On laisse ce mouvement se poursuivre même lorsqu'il ne sort plus d'air. On s'aperçoit alors que les muscles du ventre et le plancher pelvien se resserrent comme pour comprimer le hara. Il ne s'agit pas d'expirer à fond, mais plutôt de laisser s'installer une apnée qui n'est ni contrainte ni forcée, qui n'est pas non plus une immobilité mais un mouvement subtil, imperceptible de l'extérieur, qui rassemble le souffle, la force vitale, dans le hara.
Voici quelques exemples de postures pour lesquelles vous pourrez appliquer ce qui précède.
 

 

LE TRAVAIL SUR L'ENERGIE PASSE PAR UNE CONSCIENCE PRECISE DU CORPS

Tout travail sur l'énergie doit s'appuyer sur une conscience et un contrôle précis du corps physique, sinon, comme l'apprenti sorcier, on court le risque d'être submergé par les forces que l'on a mises en branle. En apprenant à contrôler les muscles du corps, on s'entraîne à utiliser l'énergie au lieu d'être utilisée par elle..,
Ne perdons pas de vue non plus que le but de tout cette expérience, c'est de nous amener à accepter l'intégralité de notre être : corps, cœur, âme, esprit, sexualité etc. Sans cette acceptation de toutes les parts de soi, il n'y a pas de progrès possible
 
Maîtriser son Hara aide à :
Sentir sa route
Comme une conviction jaillissant de votre intérieur, comme une certitude. Les autres n’ont pas tort, mais acquérir de l’expérience nécessite de vivre par soi-même les choses.
Les autres ne peuvent décider pour nous, et nous ne pouvons décider pour eux. Nous ne pouvons que suggérer à l’autre. L'imposition est dictature, quel que soit le contexte. Au mieux, de par la validation de notre bonne et juste action dans l'acte manifesté, nous pouvons devenir un exemple pour ceux qui sont dans notre cercle d'influence.
• Selon la tradition, développer son pouvoir de créer et matérialiser le vrai pour soi.
Créer est bon car le mal est, la majeure partie du temps, une action sur l’Autre, que l’on s’arroge, que l’on manipule, maltraite parce qu’on lui enlève le droit de décider, le droit de vivre autrement que nous.
Ce mal provient souvent d’une émotion comme la colère, l’envie, le mépris. Lorsque nous avons travaillé sur nous correctement, nous apprenons à aimer ses limites pour mieux les repousser, à tolérer ses défauts et sa situation matérielle pour mieux les améliorer. A ce moment, l’Autre apparaît comme un double de soi nous exposant par miroir à la face cachée de notre vie.
• Devenir créateur, non plus seulement avec son corps physique et la procréation, mais avec son Âme
Agissant dans les mondes inférieurs, c’est-à-dire créer par soi-même quelque chose de viable (viable dans le sens de « ce qui est en harmonie avec l'univers »). Agir sur la matière mentale en toute connaissance de cause.
Lors de la procréation, chacun d'entre nous est contraint par la nature de notre corps physique à rechercher l’autre moitié qui nous manque, au niveau exotérique.
Mais créer au niveau ésotérique nécessite que nous réalisions notre mariage intérieur. Découvrir que la respiration est primordiale, comme porteuse de pouvoir hors des pulsions émotives et des états d'esprit extrêmes, est primordiale afin d’avancer.
• Acquérir son libre arbitre envers et contre tout.
A savoir, prendre et assumer ses décisions, dans la limite de la liberté individuelle, sans jamais laisser l’autre nous envahir et/ou prendre la décision à notre place.
• Accepter que l’autre nous remette en question,
Nous mette au défi de prouver la validité de nos principes, nos idées, nos façons de faire, sans pour autant tolérer des relations basées sur la destruction mutuelle du dialogue de sourds.
Rester à l’écoute
En ayant la souplesse du bambou qui plie, qui s’adapte, tout comme l’eau à son contenant, sans pour autant y perdre son âme.
Enfin maîtriser son Hara, c’est établir un contact avec son essence, son âme
Car respirer au niveau du bas ventre, c’est ventiler, faire vivre cette essence, la bonifier, l’affiner par la somme d’expérience que la vie nous apporte.
C’est aussi prendre conscience que ce centre regroupe trois axes (pour trois dimensions et trois corps) de nature triple, dont les 7 chakras, sont les plans de conscience mais aussi les portes
 
Il convient de développer un travail musculaire précis pour toucher, puis pour « tenir » le hara donc le Tantien
Une fois tenu, l’utiliser pour changer progressivement notre percept




 
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