Ma voix Emoi!

 
 
Le chant des voyelles :
Avez vous déjà remarqué que chanter   les voyelles A , O  , I ,é ,è , OU ,U  nous apporte un bien être , une détente ?
Le chant des voyelles est une outil thérapeutique puissant , qui  nous permet d'élever facilement les vibrations du corps humain , pour les ajuster à ceux de la planète.
Le chant des voyelles pénétre chaque  cellule, les  harmonise et r équilibre.
Chaque voyelle a un rôle précis.Chaque voyelle a une forme  sacrée.
le A : facilite le recentrage, résonne dans la cage thoracique  le coeur
Le è : agit comme un nettoyage sur votre système nerveux, resonne dans la nuque, apaise
Le é :ouvre votre regard  sur votre destin, resonne dans la gorge , et participe à l'expression
Le I : vous ouvre à la clairvoyance, resonne entre les deux yeux , au niveau de ce qu'on nomme le troisième oeil.
Le U : son qui résonne au niveau des sinus, c'est la voyelle de la guerison, elle aide à apaiser les fièvres, et inflammation
Le OU , resonne dans le ventre, cette voyelle nous ramène à la Terre;elle apaise les affect et les peines.
Le EU , élève la fréquence vibratoire du point vital , sous le nez , sur la lèvre supérieure, permet d'apporter de la Lumière à nos cellules.
Le O resonne dans le bas de la cage thoracique , au niveau du plexus solaire,il développe notre raynnement dans l'amour et la joie
Le AOM : c'est le son de l'univers,en chantant ce son , vous êtes en connexion avec l'univers et votre être entier participe à sa grandeur .C'est le mantra source (je vous proposerais un artcile plus complét sur ce son AUM ou OM)
Les philosophes chinois de l’antiquité fondent leur conception de l’univers - autant dans son origine que dans sa structure - sur la loi des cinq éléments (le bois, le feu, la terre, le métal et l’eau), principe de toute chose. La médecine chinoise se fonde sur l’application de ce principe et notamment sur les relations qui existent entre les cinq éléments et les cinq planètes (Jupiter, Mars, Saturne, Vénus, Mercure), les cinq notes : koung (fa), chang (sol), kio (la), tché (do), yu (ré), les cinq organes : foie, cœur, rate, poumons, reins. Ces concordances expliquent le rôle thérapeutique des instruments de musique : les flûtes tonifient le foie, les cordes tonifient le cœur, l’ocarina tonifie la rate, les cloches tonifient le poumon et les tambours tonifient le rein.
Les éléments, et tout ce qui leur correspond, sont soumis à la prépondérance du Yang et du Yin, deux forces complémentaires qui régissent l’univers. L’empereur Fou-Hi serait l’inventeur des huit trigrammes qui fournissaient, sous forme de représentation graphique, l’évolution des rapports entre le Yang et le Yin. A ces huit trigrammes correspondent les huit catégories d’instruments, comme le montre le schéma suivant, emprunté au traité de médecine chinoise de Chamfrault et Van Nghi :
 
 
 
Le rôle thérapeutique des instruments de musique apparaît dans des cultures très différentes et des civilisations très éloignées dans l’espace et dans le temps.
Les rites païens de guérison se réfèrent constamment à l’interdépendance entre musique et nature.
Les Indiens d’Amérique utilisent des instruments fabriqués dans le bois de plantes médicinales. Le son de ces instruments posséderait des vertus thérapeutiques plus puissantes que celles des plantes elles-mêmes. Les flûtes en bois de bouleau sont employées dans le traitement des rhumatismes ; les flûtes en ellébore soignent les maladies nerveuses, etc.
Dans l’Egypte antique, les objets sonores possédaient les attributs de talismans et d’amulettes. On accordait notamment aux percussions métalliques des effets particuliers sur la conscience. Ces instruments accompagnaient la récitation de formules magiques .
En Grèce,   même la lyre, instrument d’Apollon, déclenchaint la transe des adeptes du culte de Cybèle. Ces « danses de possession » avaient alors une importante dimension thérapeutique.
En Italie méridionale, il n’y a pas si longtemps, dans certaines villes reculées, les personnes piquées par la tarentule (grosse araignée fréquente dans la région de Tarente), exécutaient encore, pour guérir, une danse de possession (la tarentelle) accompagnée de tambours ou de castagnettes.
Dans la médecine traditionnelle d’Afrique, les rituels musicaux de possession, que ce soit dans le culte du Vaudou, de Candomblé ou de Macumba, s’effectuent sous la direction d’un sorcier connaissant parfaitement le pouvoir des sons et des rythmes, qui contrôle le jeu des instrumentistes et choisit aussi bien la hauteur, la durée, l’intensité et le timbre des sons qui ordonnent la transe du malade.
En Occident, nous pouvons constater de nos jours que le timbre des instruments de musique provoque des réactions significatives selon le type humain des auditeurs. Les inquiets et les anxieux préfèreront, par exemple, la flûte ou la harpe, plus « neutres » que le violoncelle, propre à évoquer la mélancolie, l’angoisse ou la tristesse…
 Les homéopathes connaissent les affinités qui existent entre certains instruments et les patients relevant de remèdes précis comme Alhanodium et le piano, Kali carb. ou Viola odorata et le violon. Calcarea carb. est hypersensible aux sons aigus, Baryta carb. l’est aux sons graves, Nitric. acid. l’est aux sons suraigus et aux sons très graves. Le timbre du piano fait pleurer Copaiva, effraie Phosphorus, angoisse Natrum carb.
 
L’acupuncture musicale
L’association des sons à l’acupuncture est l’un des principes de la musicothérapie chinoise traditionnelle. Les Chinois considèrent douze voies principales selon lesquelles se fait la circulation de l’énergie dans notre corps, ce sont les douze méridiens correspondant aux six organes yin et aux six entrailles yang qui rassemblent toutes les fonctions. Ces douze méridiens sont des régions énergétiques qui vibrent comme les cordes d’un instrument. Selon Kong-Tshung-Chu (IIe siècle av. J.-C.) « les esprits vitaux des Hommes accordés sur les tons du Ciel et de la Terre, en reflètent les frémissements comme plusieurs luths, accordés sur la même tonique, vibrent tous quand la tonique résonne. »
Il existe une correspondance vibratoire entre les méridiens d’acupuncture et les douze sons chromatiques. Su Ma T’sien explique dans ses Mémoires historiques que chacun des douze lius (sons correspondant aux méridiens) constitue une fondamentale à partir de laquelle il est possible d’établir une gamme pentatonique. Les notes de musique correspondent alors à des points d’acupuncture situés sur le méridien en rapport avec la gamme : il s’agit surtout des points shu antiques, qui se trouvent sur les membres.
Dans son Traité d’acupuncture chinoise, G. Martinelli estime que « la musicothérapie est efficace car le monde de la musique, comme celui des chiffres, est une manifestation de l’harmonie universelle qui s’appuie sur trois plans du Yin passif, du Yang actif et du Tao qui réunit les deux stimulations de sens contraire ; dans la mesure où elle ramène toutes les déviations sur l’équilibre, la musique permet précisément de récupérer cet équilibre primaire qui est la santé physique, psychique et émotionnelle de l’homme. »
 
La relation entre les douze lius et les douze méridiens s’établit selon le tableau suivant :
 (x signifie double dièse)
 
C’est la fonction qui détermine le choix des points pour la tonification ou la dispersion, sachant qu’un même intervalle tonifie le Yin et disperse le Yang à la fois. Par ailleurs, à chaque liu est associée une position de la lune. Le monde, macrocosme et microcosme, est animé par une énergie unique, le Qi, dont Yin et Yang marquent le rythme. Par exemple, dans chaque organe, l’énergie connaît son maximum d’intensité à des heures particulières ; cette théorie millénaire se voit aujourd’hui confirmer par la chronobiologie moderne. Ainsi, en fonction du mouvement de l’énergie dans le cycle annuel, la quinte disperse le Yin mais tonifie le Yang de novembre à mai et tonifie le Yin mais disperse le Yang de mai à novembre. La tierce occupe une fonction inverse de celle de la quinte.
De même que l’acupuncture augmente ou diminue la quantité d’énergie d’un méridien, en agissant sur ses points au moyen d’aiguilles, la musique par ses fréquences sonores, rétablit l’équilibre compromis par des troubles pathologiques entre les organes de notre corps et le monde extérieur. On peut lire dans les Mémoires historiques de Su Ma T’Sien : « La note kong agit sur la rate et con-duit l’homme à la parfaite sainteté ; la note chang agit sur le poumon et conduit l’homme à la parfaite équité ; la note kio agit sur le foie et conduit l’homme à l’harmonie de la parfaite bonté ; la note tché agit sur le cœur et conduit l’homme à l’harmonie des rites parfaits ; la note yu agit sur les reins et conduit l’homme à l’harmonie de la parfaite sagesse.»
Comme tout ce qui compose la Vie, le psychisme est dépendant de la Loi des cinq éléments (le bois, le feu, la terre, le métal et l’eau), principe de toute chose, et par là même il est étroitement lié à l’organisme. Les Chinois sont donc les véritables précurseurs de la pathogénie psychosomatique actuellement « en pointe » en Occident. Pour eux ce sont les altérations physiques qui détériorent le mental : l’orientation chinoise est surtout somato-psychique. La médecine chinoise admet cependant que les désordres affectifs peuvent léser les organes et provoquer secondairement, par cet intermédiaire, une affection d’ordre psychiatrique.
Chaque anomalie psychique s’attaque à un organe précis, l’organe cible : par exemple, la peur atteint le rein ; la tristesse le poumon, etc. Vice-versa, la peur est un symptôme bien connu des maladies des reins et la tristesse est classique chez les tuberculiniques.
Il est possible d’agir sur le psychisme en agissant au niveau de l’organe cible, à condition d’employer un facteur d’intervention répertorié au même pôle de la loi des cinq éléments, par exemple les notes de musique. Il existe deux variétés de manifestations selon le niveau énergétique de l’organe. On dit qu’il y a plénitude d’énergie ou vide d’énergie selon qu’il y a excès ou insuffisance. Les excès d’énergie correspondent généralement aux caractères extravertis, les insuffisances aux caractères intravertis. La typologie chinoise classe les tempéraments humains en constitutions psychosomatiques, selon cinq « éléments de base du psychisme » qui correspondent aux organes : le Chenn (cœur), le Yi (rate), le Pro (poumon), le Tché (rein), le Roun (foie). Chacune de ces entités psychiques est en relation également avec une entraille (yang) et avec une note de musique… Le traitement des affections psychiques était donc, pour les Chinois antiques, inclus dans une médecine globale prenant en charge l’homme dans sa totalité et dans sa personnalité.
 

 



Créer un site
Créer un site